J'ai regardé un match de foot.
Pour ceux qui me connaissent, la nouvelle semblera a à peu près aussi étonnante que si on leur annonçait que je viens de moffrir lintégrale de Pierre Bachelet (Paix à son âme).
Et pourtant, mes chatons, cest la plus stricte vérité : Hier, je memmerdais ferme en mon logis, et le seul programme que moffrait la télévision était ce match de gala « Europe VS Reste du monde » qui réunissait à titre amical les meilleurs joueurs du monde au bénéfice des victimes du Tsunami.
Eh bien jai regardé le match, et en entier qui plus est.
Et jai aimé.
Voir ces grands joueurs tripoter le ballon dans la meilleure ambiance, sans tacles, sans simagrée babouines quand le balle est au fond du filet, tout sourire, ma donné une image positive dudit sport.
Pas un homme à terre, pas une insulte, que ce soit sur la pelouse ou dans les tribunes, ça avait le goût du miracle.
Faut-il une grande cause pour que ces hommes perdent leur agressivité coutumière pour communier ensemble dans la beauté du sport ?
Il est dommage que, dès aujourdhui, ces mêmes hommes reprennent le chemin de leur entraînement barbare visant à démonter celui den face, car je ne pense pas quon me reprenne daussi tôt à suivre un match.
Mais dans cet esprit, le football avait enfin acquis ses lettres de noblesse.
Si les hommes jouaient au football à chaque fois ainsi, il est à peu près certain que la guerre nexisterait plus.
Seulement voilà, il ne sagissait après tout que dun match amical.
Faut-il en déduire que le football est par essence un sport inamical ? Je le crains.
Pourtant, joué dans le respect de lautre, ça avait quand même de la classe.
Dommage