Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

DOLLYBAO

19 juillet 2005

Au boulot !

business_plan_software_large

Salut,

 

Comme l’a justement fait remarquer Moumousson, demain, c’était hier, et j’ai failli à ma noble mission.

J’en suis navré, mais je n’ai pas pu pondre ma note du jour pour cause d’entretien d’embauche.

Et je ne le regrette pas, car j’ai été retenu pour un bout d’essai de 15 jours, avant d’entamer plus sérieux.

 

Quand vous saurez que plusieurs mois d’inactivité m’ont poussé au bord du désespoir, que je sentais le canapé devenir une excroissance naturelle de mon postérieur et que je connais à fond la grille des programmes de la cinquième, vous aurez sans doute un peu d’indulgence à mon égard.

 

Alors que la plupart d’entre vous s’emmerdent ferme sur leur lieu de travail en attendant que ça passe, je suis ravi à l’idée de reprendre le chemin du bureau.

 

Y’a pas a dire, sans boulot, l’homme s’étiole, sombre dans l’alcoolisme, la désocialisation et finit par céder à l’appel de la rue.

Je le sais, j’ai failli y passer.

 

Je prépare donc mon cartable, et trépigne à l’idée de me faire de nouveaux copains.

En plus le dirlo est sympa.

 

Je vous raconterai.

 

A demain.

Publicité
Publicité
16 juillet 2005

Back in force...

empereur01

Oui, je sais, ça fait très exactement 5 mois que je n’ai rien posté.

Certains d’entre vous s’en sont émus, et je tiens à les remercier.

 

Refusant la « Positive Attitude » de notre regretté JPR, je m’étais laissé aller à la morosité ambiante et par conséquent avais perdu la petite flamme insignifiante mais ô combien nécessaire à qui souhaite écrire des légèretés à tendance déconnantes.

 

Bref, c’était pas la forme.

 

Mais je suis de retour !

Dès demain, je reprends le flambeau de Dollybao et m’astreindrai à ma note quotidienne.

Diantre, sans un minimum de discipline, on ne va pas bien loin !

 

Kisses.

 

Jérémie.

16 février 2005

Un vraie tête de Fillon.



Ces derniers jours, les boutonneux  sont encore descendus dans la rue pour réclamer la tête de Fillon, et sans jeu de mots vaseux je vous prie.

 

Les djeunzs, FIDL en tête, protestent contre la réforme du baccalauréat, par l’instauration notamment du contrôle continu.

Pourtant, si on se penche un tant soit peu sur la question, la réforme me semble bien timide : A quoi sert un examen qui coûte trente huit millions d’euros à l’Education Nationale chaque année, et qu’obtiennent désormais 64% d’une classe d’âge ?

38 millions, c’est considérable ! Il faut bien payer le loft de Gaymard diantre !

 

Je me souviens d’une époque où l’on donnait systématiquement le Brevet des Collèges à ceux qui passaient en seconde, bien que je n’aie pas eu la chance de faire partie de ceux-ci, et me suis cogné le premier examen d’une longue lignée.

 

Mais à l’époque, le Bac avait encore un sens. Aujourd’hui, seul un DEUG peut vous ouvrir les portes du Mac Do local pour y tartiner des Cheeses de mayonnaise.

 

Je propose donc qu’on donne automatiquement le bac à tous ceux qui auront fait l’effort de parvenir jusqu’en terminale au lieu de fumer des pétards.

 

Je reste néanmoins solidaire des lycéens : le contrôle continu est inacceptable.

Car enfin, il faut bien profiter de la vie, et la terminale est la seule classe où l’on peut faire à peu près tout ce qu’on veut sans risquer le redoublement, seule la réussite à l’examen fatidique compte.

 

J’en sais quelque chose, j’ai à l’époque rayé de mon emploi du temps tous les cours commençant avant dix heures ou se prolongeant après quinze heures. A dix-sept ans, on a besoin d’activités annexes telles que courir les filles, se remettre de la soirée de la veille ou bien encore manifester (nous y sommes). Avec le contrôle continu, au vu de ma présence à la moitié des cours, je n’aurai jamais obtenu le précieux sésame qui m’a permis de faire mon Droit et bien d’autres choses encore.

 

Seul un mode de vie légèrement relâché permet de préparer efficacement au traumatisme que constitue la vie étudiante, avec ses soirées, ses journées à glander et ses séchages d’amphi.

 

Tout le monde ne veut pas faire l’ENA François, redescends sur terre !

 


16 février 2005

J'ai regardé un match de foot.



Pour ceux qui me connaissent, la nouvelle semblera a à peu près aussi étonnante que si on leur annonçait que je viens de m’offrir l’intégrale de Pierre Bachelet (Paix à son âme).

 

Et pourtant, mes chatons, c’est la plus stricte vérité : Hier, je m’emmerdais ferme en mon logis, et le seul programme que m’offrait la télévision était ce match de gala « Europe VS Reste du monde » qui réunissait à titre amical les meilleurs joueurs du monde au bénéfice des victimes du Tsunami.

 

Eh bien j’ai regardé le match, et en entier qui plus est.

Et j’ai aimé.

 

Voir ces grands joueurs tripoter le ballon dans la meilleure ambiance, sans tacles, sans simagrée babouines quand le balle est au fond du filet, tout sourire, m’a donné une image positive dudit sport.

 

Pas un homme à terre, pas une insulte, que ce soit sur la pelouse ou dans les tribunes, ça avait le goût du miracle.

 

Faut-il une grande cause pour que ces hommes perdent leur agressivité coutumière pour communier ensemble dans la beauté du sport ?

 

Il est dommage que, dès aujourd’hui, ces mêmes hommes reprennent le chemin de leur entraînement barbare visant à démonter celui d’en face, car je ne pense pas qu’on me reprenne d’aussi tôt à suivre un match.

 

Mais dans cet esprit, le football avait enfin acquis ses lettres de noblesse.

 

Si les hommes jouaient au football à chaque fois ainsi, il est à peu près certain que la guerre n’existerait plus.

Seulement voilà, il ne s’agissait après tout que d’un match amical.

Faut-il en déduire que le football est par essence un sport inamical ? Je le crains.

 

Pourtant, joué dans le respect de l’autre, ça avait quand même de la classe.

 

Dommage…


14 février 2005

C'est la fête...



Mes agnelets,

 

Pour ceux d’entre vous qui vivraient dans une grotte et n’en seraient pas sorti depuis plus de quinze jours, c’est aujourd’hui la Saint Valentin.

En d’autres termes, la fête des Amoureux, mais aussi des fleuristes, bijoutiers, chocolatiers, vendeurs de lingerie fine, restaurants Russes etc.

 

Cet évènement occulte par sa proximité le 23 février, date de la Saint Lazare, fête des trains de Banlieue, mais incidemment moins romantique.

 

A y regarder de plus près, toutefois, la Saint Valentin sonne aussi le glas d’une période faste pour le commerce.

 

En effet, si l’on excepte Pâques qui ne profite qu’aux cloches, et la Fête des Mères, rituellement dédiée aux colliers de nouilles et au petit électroménager, le commerce n’aura rien de sérieux à se mettre sous la dent avant les soldes d’été, coïncidant avec la fête des Pères, pain bénit de Gillette Mach3Power Ultra Plus.

 

Avec ces soldes, la ribambelle de fêtes en tout genre reprend de plus belle : Juillet et août, fête de l’hôtellerie, de la restauration, des vendeurs de chouchous, des romans de plage, des sociétés d’autoroute et des discothèques, puis les fêtes de la rentrée, rentrée des classes, rentrée littéraire etc.

 

Enfin, viendra Halloween, qui comblera judicieusement l’immense fossé avant les fêtes de fin d’année, puis de nouveaux les soldes, et enfin la fameuse Fête des Transis, qui se mettent la conscience en règle avec Bobonne pour les 364 jours annuels de goujaterie habituelle.

 

A bien y recompter, aucune fête prévue en avril, ou l’on ne se découvre donc pas d’une thune.

Il faut absolument remédier à cet état de fait ! C’est intolérable !

 

Profitons de la Saint J-B de la Salle du fond, le 7 avril, pour célébrer la fête des restaurants, ou chacun devra se rendre et repartir en taxi, puisque ces gens là ne sont jamais fêtés et se plaignent amèrement de la chose (avez-vous déjà entendu un chauffeur de taxi heureux de sa condition ?).

 

N’oublions pas toutefois la fête des Grands-mères, la fête des secrétaires, qui seules toutes deux savent faire un bon café.

Pensons aux vendeurs de bibine le jour de la Fête de la Musique.

 

N’excluons pas la Saint Jérémie, le 1er Mai (eh oui…).

Je suis d’ailleurs particulièrement flatté qu’en mon honneur, ce jour là, les gens cessent de travailler pour défiler en s’offrant des fleurs puantes, mais là n’est pas le problème.

 

En définitive, avec toutes ces réjouissances, on ne comprend absolument pas la morosité ambiante. Serions-nous des enfants gâtés, pour tirer des tronches de 6 pieds de longs alors même que les occasion de faire la fête sont si nombreuses ?

 

A vous de voir, en votre âme et conscience.

 

Bises,

 

Jérémie

 


Publicité
Publicité
3 février 2005

A la bourre, comme toujours,



Mes renardeaux,

 

Voilà plusieurs jours déjà qui se sont écoulés depuis mon dernier post.

Ne m’en voulez pas, de grâce, je n’avais vraiment pas le moral à ça.

 

La faute à tout un tas de médicaments que d’éminents docteurs m’ont demandé d’avaler, et qui ne me réussissent guère. Bref, jusqu’au jour où j’ai décidé de ne plus m’abrutir de ces molécules au nom barbare et au goût infâme, j’étais dans un état qui m’interdisait toute activité cérébrale fructueuse.

 

Je dormais comme un sonneur, me réveillais puis, deux heures plus tard, me retrouvais dans un état proche de celui qui suit une énorme cuite : frissons, incapacité de se concentrer, perte d’intérêt, léthargie…

Rien à tirer du pauvre Doll, en somme.

 

Mais cet état étant en contradiction formelle avec ma joie de vivre énergique habituelle, j’ai décidé, en accord avec ledit médecin, d’arrêter les frais. Il m’a répondu qu’OK, on verrait bien ce que ça donne.

Eh bien, j’ai l’impression de revivre. Je suis encore un peu mou du cortex, mais j’ai retrouvé un cerveau, ce qui est un bon début.

 

J’ai le goût de faire des choses, de voir des gens, bref, c’est à se demander si ce ne sont pas ces même médicaments qui m’ont plongé dans l’état dépressif qui me collait aux basques depuis quelques temps.

 

Je commence à prendre du recul par rapport à cette surenchère médicamenteuse qui jusque là, n’a eu pour effet positif que de me faire prendre 15 kilos.

 

Ainsi, je retrouve le chemin du soleil levant, des galops effrénés dans les vertes prairies de l’existence, je positive !

 

Même si l’actualité, de mèche avec le Général Hiver, ne nous donne pas de raisons de bondir au plafond, restons zen, la guerre civile n’a pas encore éclaté, et je ne suis pas encore à la rue. Autant de raisons de profiter du sursis qui nous est imparti !

 

Je sens que ça ira encore mieux demain.

 

On se tient au courant,

 

Jérémie.

 

 


24 janvier 2005

Le Contrat de Conscience...professionnelle.



Mes choux,

 

Je vais vous en raconter une bien bonne qui m'est arrivée aujourd'hui.

Il y a quelques semaines, profitant des milliers de points accumulés chez SFR (je ne savais même pas que ça existait), je me suis offert un nouveau téléphone terrible, qui fait plein d'autres trucs que téléphone, bref une merveille par rapport au brontosaure que je traînais depuis plus de 3 ans, quoiqu'il fonctionnât à merveille.

 

Si vous me connaissez un peu, vous savez que je suis un tantinet poissard.

En somme, deux semaines plus tard, on me l'avait piqué.

 

Je vais donc chez Darty, afin d'acquérir le même appareil, au prix fort cette fois-ci, c'est-à-dire horriblement cher.

J'aime bien aller chez Darty, les vendeurs sont d'excellents conseillers, aimables et patients, bref, en apparence, une mécanique bien huilée.

 

Lorsque le vendeur me demande si je souhaite souscrire une assurance contre le vol, vous vous doutez bien que je me jette sur l'opportunité tel l'aigle fondant sur sa proie, vu le prix du bidule.

 

C'est là que ça dérape : on m'envoie derechef au service concerné, des bureaux bien à part, une sorte de caverne en somme. Après une courte attente de 45 minutes, je suis reçu par un employé qui me fait signer différents papiers, m'explique le fonctionnement de l'assurance et tralalala.

 

Puis il me tend une copie du contrat en tête duquel je vois « Exemplaire destiné au service Assurance ».

 

Je lui fais remarquer sa bévue lorsqu'il m'annonce « Non, monsieur, c'est normal, c'est à vous d'envoyer cette copie au service, au Havre ». Puis, il m'assassine d'un «normalement, c'est à nous de le faire, mais souvent on oublie et les gens ne sont pas assurés alors qu'ils ont payés, vous comprenez, pour vous, c'est une sécurité supplémentaire ».

 

Je suis resté bouche bée. Il existe dans ce pays des société qui vous font faire leur propre travail en vous expliquant qu'ils ne sont pas sûrs de réussir à accomplir leurs actes.

 

Vous imaginez un cordonnier vous donnant deux Topy, de la colle et des clous en vous expliquant qu'il n'est pas sûr d'y arriver tout seul ?

Un guichetier de la SNCF vous balançant l'indicateur des trains pour que vous puissiez vous autoréserver ?

 

J'ai posté mon exemplaire, mais je l'ai fait à contrecoeur, en me disant que tout foutait le camp dans ce pays.

 

Vivement le Troisième Empire.

 

A demain,

 

Jérémie.

23 janvier 2005

Brrrrr.....



Fait un froid de canard aujourd'hui, mes canetons.

Tel que vous ne me voyez pas, je me suis reclus dans la seule pièce chauffée de mon appartement, ma chambre.

En effet, le radiateur du salon a rendu l'âme, ma propriétaire attend les soldes d'été pour le remplacer, et ce même salon est pourvu de deux fenêtres immenses et complètement disjointes, bref, il y fait à peu près la même température qu'à l'extérieur. Le chauffage fonctionne bien dans la salle de bains, mais je me vois peu passer la journée assis sur le siège d'aisances.

 

Donc, je ne bouge pas de ma piaule, à part une excursion fugace pour me faire un café, vêtu comme Paul-Emile Victor. Je vous certifie que faire du café avec des moufles, c'est une expérience redoutable, notamment pour attraper les morceaux de sucre au fond du sucrier.

 

Heureusement, j'ai  la chance de posséder, enfin de louer, une grande chambre, dans laquelle je peux me livrer à tout un tas d'activités, comme vous écrire, faire de la gymnastique , danser devant la glace en écoutant FG etc.

 

Mais aujourd'hui, en revenant de la messe (je vais à la messe tous les dimanches, non par ferveur religieuse, mais parce qu'à Saint-Eustache, il y a les grandes orgues et les chœurs, que parfois un rai de lumière perce le vitrail et c'est magnifique. De plus, on peut manger de l'hostie gratuitement, c'est toujours ça de pris…).

 

En rentrant, j'ai passé mon burnous marocain, si confortable en intérieur, et je me suis trouvé dans la glace un air de moine, ainsi vêtu, enfermé dans ma cellule aux rideaux tirés, seul dans la plénitude de la Paix du Christ.

Alors, j'ai repris la Bible qui traîne à côté de mon lit, et je me suis plongé dans la lecture.

Je conseille de lire la bible, en particulier l'ancien testament : la Genèse, tout un tas de types et de nanas qui vivent 400 ans et font 136 enfants, c'est assez amusant. En tout cas c'est une longue histoire, c'est un livre comme un autre, si on n'est pas intégriste ça peut se lire un peu comme un roman (un roman de 943 pages tout de même).
Evitez tout de même le Cantique des Cantiques, ce passage est assez cochon et peut heurter la sensibilité des plus jeunes d'entre vous.

 

Là, dès que j'en aurais fini avec vous, j'attaque les lamentations de Jérémie, ça me donnera de la matière pour mes prochaines notes.

 

Monacalement vôtre.

 

Jérémie.

 

P.S : Je ne vous ai pas raconté ma soirée de l'autre jour, rien à en dire, je suis arrivé, je me suis empiffré et je me suis barré.


22 janvier 2005

Je suis à la bourre...




…de plus, je suis flingué de boulot, si je veux me liquéfier avant la fin du mois, je dois me remuer le popotin, comme certains disent (j’ai les noms).

Pas d’élucubrations cette fois-ci, navré, peut être demain, lorsque je vous raconterai ma soirée de l’ot’jour (voir plus bas).

 

Couvrez-vous bien, le froid revient.

 

Bises,

 

j.

 

 

 


21 janvier 2005

Le Bol d'Or...




Ave,

 

Je ne suis pas particulièrement superstitieux, loin s'en faut, mais je dois avouer que depuis le début de l'année, la chance a tourné en ma faveur et je n'ai que d'agréables nouvelles.

 

L'URSSAF veut me donner de l'argent, les ASSEDIC et les Impôts aussi, bref le monde à l'envers, mais vu l'annus horribilis que fut 2004, je pense que le vent va enfin me permettre de sortir de la rade et gagner le grand large (c'est une métaphore, bien sûr…).

 

De plus, j'ai repris une vie sociale intense, qui me permettra peut-être de trouver l'âme sœur que j'attend depuis près d'un an.

 

Je sors d'ailleurs ce soir à une pendaison de crémière, chez un ami, qui dispose d'un appartement de taille moyenne mais, aux dernières nouvelles, qui sera bien garni en jeunes filles en tout genre. On peut s'attendre à une certaine promiscuité, d'environ 1.29 personne au M², je ferais de mon mieux pour que le 0.29 qui occupera l'espace avec moi soit une représentante du beau sexe. Enfin, je vous raconterai tout ça demain.

 

Je vous laisse, j'ai de la compta à finir,

Bise,

 

j.

 

 

 


20 janvier 2005

Ne vendons pas la peau de Nounours...



…avant de l'avoir tué, ça ferait de la peine à Pimprenelle et Nicolas.

 

Pourtant, je suis assez content de moi : la semaine dernière, je me décide à chercher sérieusement du taf, et m'inscris donc sur un de ces sites de recherche d'emploi.

Le lendemain, miracle, une offre, au sein d'une boîte assez énorme.

J'envoie mon CV et là, ce matin, ils me laissent un message (je dors jusqu'à 14 heures en ce moment) pour prendre RV avec le DG Europe du groupe. J'ai réécouté deux fois le message avant d'y croire et rappeler.

 

Je tombe sur son assistante :

« Bonjour, je vous appelle pour le poste de concepteur rédacteur publié sur le site dewww.dutafetvite.com  via l'ANPE. »

 « Ah, vous devez être Jérémie DOLL ?!? »

 

Eh oui, c'était moi, et cette réponse m'a bien réconforté, parce qu'à mon avis ils n'ont pas du recevoir un max de candidatures ou, plus prosaïquement, mon CV les a collés au mur.

 

Enfin, un CV envoyé, un RV dans la foulée, voici qui met en joie !

 

Je compte d'ailleurs créer prochainement une version « Pro » de DOLLYBAO chez un autre hébergeur. Avec des chroniques quotidiennes sur l'actu, une personnalité, le tout assez calibré et sans m'épancher sur ma vie personnelle. Ca me servira de book au moins.


19 janvier 2005

Peut-on rire de tout ?




La réponse est oui, selon le regretté Desproges.

Peut-on rire avec n'importe qui ?

La réponse est non, toujours selon le susnommé.

 

Mais Desproges nous a quitté il y a près de vingt ans maintenant, et je crains qu'aujourd'hui il ne soit plus possible de rire de tout sans s'attirer les foudres de pléthore d'associations ou de se faire taxer de Dieudonisme diabolique.

 

Nous célébrons actuellement le 60ème anniversaire de la libération des camps de destruction massive nazis. C'est un sujet auquel je suis particulièrement attaché, ayant eu un professeur de philosophie israélite qui nous a projeté Shoah et Nuit et Brouillard, deux films dont on se remet difficilement et qui permettent de mesurer l'étendue du drame que fut le National Socialisme à la sauce Hitler déglacée au Mengele.

 

Le judaïsme est donc un sujet sensible, et le retour d'une certaine forme d'antisémitisme, passif ou actif nous empêche désormais d'écrire la moindre ânerie au sujet des juifs.
Demandez-donc au Petit Prince Harry, puisque c'est ainsi, il reviendra Nazi.

Ne souhaitant en aucun cas pousser le manichéisme jusqu'à me foutre des palestiniens, et restant persuadé qu'on a le droit de rire de tout, je vais m'en prendre aux Berrichons.

 

Je précise que je ne me suis rendu que trois ou quatre fois dans le Berry, mais j'ai une connaissance assez approfondie de la matière.

 

« Le Berrichon ».

 

« Le Berrichon est un sujet de taille et d'intelligence médiocres. Le mâle est frustre et peu soigneux de sa propre personne, tandis que la femelle est extrêmement farouche, ce qui est assez surprenant si l'on considère sa laideur en règle générale. J'ai bien essayé d'en attraper une un soir en boîte de nuit, fin rond, l'échec fût aussi cuisant que ma propre cuite et croyez-moi, je m'étais vraiment rabattu sur celle qui me semblait la plus facilement accessible, une gironde bergère (voir plus bas), sobrement vêtue d'une robe de jute, un fichu, des bas de laine mités et une paire de sabot qui vraisemblablement n'avaient pas été achetés chez Prada.

 

La principale activité du Berrichon est l'élevage ovin et bovin. Cette promiscuité avec ces animaux, loin d'être les plus intelligents du règne animal, explique sans doute beaucoup de choses.

 

La richesse Berrichonne réside essentiellement en son patois fourni, grâce auquel je vais poursuivre cette chronique.

 

En bon abbateleux baziot, le guéredeau Berrichon gabige et s'abreuvage dès qu'il en a le loisir.

Accorgeant, il affoure, garnissant son tourtier du boulié tiré de la muloche, ses riques et ses tourmoutes à qui il donne à treuiller goulûment pour qu'ils ne meurent pas de soif. Il peut être pigroche, et en ce cas, il est nécessaire de s'en éloigner au plus vite. Lorsqu'il quinche du tétiau, le Berrichon se rencaroune et virounne comme un derviche.

 

Souvent renica et proche de ses sous, il se nourrit de radidida et de triabale.

Les jeunes Berrichons sont des Jean-Fesse jusqu'à l'âge où ils peuvent aider aux travaux des ouches.

Quand deux Berrichons se jaspinent comme des pauchons, ils sont pigrons à l'extrême et jarrent dans tous les sens. Bref, de vrais Bazins

 

Chaque année, pour Pâques, le Berrichon organise une berbuée, où il s'abutte et s'abrase comme pas possible.

 

En conclusion, il ne faut pas s'étonner de l'absence notable de Berrichons sur les scènes internationales, politiques ou médiatiques : il aime avant tout rester dans son cafourniau jusqu'au moment de caner. ».

 

Ami lecteur et Berrichon, ne t'offusque pas, ceci n'est que de l'humour et, tu le sais bien, on DOIT rire de tout, car c'est le plus efficace remède contre la morosité et l'intolérance.

 

Bises.

 

Jérémie.

 

 


18 janvier 2005

Ya foule.



Holà !

J'ai appris dans le libé du jour que la population française avait augmenté de près de 4 millions de personnes depuis 1999, soit 62 millions.
C'est considérable ! Malgré l'été 2003 qui a roti plus de 15000 vieilles et vieux, malgré le vieillissement de la population, et par là même la part de plus en plus importante de femmes ménopausées et d'hommes non-bandants, nous réussissons à engranger 4 millions d'âmes supplémentaires en moins de 5 ans.
2 causes : l'augmentation de la parturition de la femme. Alors qu'elle ne faisait qu'1.67 enfant, elle a carrément passé la seconde en en faisant1.82 (Il faudra d'ailleurs m'expliquer comment des chiffres pareils continuent à être publiés telllemement ils sont ridicules, ne pourrait pas t'on dire que 100 femmes font 182 enfants ?).

A cette hausse de la natalité s'ajoute évidement le flux migratoire, qui représente les 3/4 de ces nouveaux Français (Je ne compte pas les cigognes).
Et ce flux migratoire est plus actif question bambins, ils en font jusqu'à 3.84 ! Rendez vous compte !

J'espère en tout cas que cette nouvelle n'apportera pas d'eau au moulin du vieux borgne ventripotent, suant la haine et flatteur de bas instincts, qui n'a pas manqué de faire parler de lui réemment en débitant des propos navrants.

Je file, j'ai piscine.

Bise,

Jérémie.
17 janvier 2005

Mon CV, pour ceux que ça intéresse...




Jérémie DOLL.  

9, rue Paul Lelong / 75002 PARIS.

06 11 23 98 98 /  jeremie.doll@laposte.net.

31 ans, célibataire.

Titulaire du permis B.


 

Oui, je sais, c'est parfaitement illisible, mais je fais parvenir le fichier source ainsi qu'un CV Word à quiconque en formulera la demande.
Viendez  nombreux !!!

Votre dévoué,

Jérémie.
16 janvier 2005

Salut les lapins. Je viens de prendre avec



Salut les lapins.

Je viens de prendre avec moi-même une décision douloureuse mais impérative :
Gommer, écraser, dissoudre, disperser, ventiler façon puzzle, en un mot liquider ma pauvre SARL devenue EURL du fait de l'enlèvement de mon associé par les FARC
(Ils me réclament une rançon exorbitante, donc pour l'instant je leur laisse mon gaillard).

Mon meilleur client a fait faillite, les autres, pour la plupart, ne pensent pas devoir payer les travaux que j'ai faits pour eux, bref, ça commence à sentir le roussi et la cessation de paiement,
voire, abomination absolue, la liquidation judiciaire.

Je me suis donc, m'asssemblant avec moi-même, nommé liquidateur.
Ca n'a pas l'air comme ça, mais c'est un taf de dingue de liquider une boîte, et de plus ça coûte un fric fou, ce qui est, vous en conviendrez, une insulte au bon sens. On ne liquide pas une entreprise parce qu'elle est bourrée de pognon, enfin bon.

Le petit problème, c'est que jusqu'ici, c'est mon associé qui s'occupait des démarches et autres formalités, étant pour ma part plus pertinent en création qu'en comptabilité et en administratif.
Pourtant, j'y arrive petit à petit, avec l'aide grâcieuse de mon meilleur ami, qui se trouve être avocat d'affaires et m'avoir bien mâché le travail.
Qu'il en soit ici remercié, d'autant que ce n'est pas le travail qui lui manque, lui, au moins...

Je frémis d'effroi à l'idée de ce qu'aurait pu me coûter un avocat, ou du nombre d'années que prendrait cette dissolution si je m'en occupais tout seul.
Je ne sais déjà pas remplir ni renvoyer une feuille de soins, alors le Bronx de paperasses et d'allers-retours en divers endroits de Paris que j'ai déjà effectués m'auraient déjà valu la mort.
Bref, j'en aurait bientôt terminé avec les différents organismes auxquels je doit me rendre dans un ordre extrèmement determiné, obtenant divers documents moyennant des frais pas croyables.

Vous l'aurez compris, je suis sur le marché du travail depuis le 1er janvier, j'habite Paris, je suis concepteur rédacteur et directeur de création, je maîtrise pas mal de trucs et apprends vite, je suis propre, attachant et toujours de bonne humeur, si quelqu'un a besoin de mes services, c'est avec grand plaisir que je rejoindrais son équipe dynamique et souriante, au sein de son entreprise performante et référente sur son marché, grâce aux talents innombrables de ses cadres dirigeants.

Voilà, je vais m'inscrire sur le site de l'ANPE mais, sait-on jamais, parmi vous, mes laperots, se cache peut-être mon futur pygmalion.

Bien Cordialement,

Jérémie DOLL



.

15 janvier 2005

Je suis de bonne humeur...



Et je tenais à vous en faire profiter, mes choux...
Depuis mercredi dernier, j'ai une fois de plus accumulé les emmerdes en tout genre, mais mon horizon s'éclaircit de jour en jour.
J'y vois plus clair, je suis plus confiant en l'avenir, je ne saurais pas vraiment vous expliquer pourquoi, mais je sens que ma vie va changer, que la scoumoune infernale que je traîne depuis janvier 2004 est sur le point de me quitter.
D'ailleurs, l'envie de me remettre à poster me reprend, ce qui est déjà bon signe.
Je me remettrais à faire dans la verve et l'humour dès demain, si vous le voulez bien, aujourd'hui, c'est juste une petite note perso pour me regonfler encore plus le moral, à la Coué.

Ne m'en voulez pas SVP.

A demain,

Jérémie.
4 janvier 2005

JEREMIE DOLL RELOADED



Mes lapins,

je ne suis pas très content de votre comportement : je ne peux pas tourner le dos quelques semaines sans que ce soit un souk infernal : réélection de Bush, mort d'Arafat, l'UMP à Sarkozy, Tsunamis et j'en passe.

Bon, après cette mise au point je tiens à me souhaiter une bonne et heureuse année 2005. Ceux qui me connaissent savent en effet qu'en matière de tuiles, j'en connais un rayon puisque c'est à peu près l'équivalement du toit de la cathédrale de Bourges que j'ai reçu sur le coin de la figure. Je me souhaite donc bonheur et prospérité, et tout le chambard.

Comme vous le constatez, je suis de retour après un interlude médical de plus de deux mois. J'avais quelques petites carences de rien du tout, notamment en vitamines A,B,C,PP,B12, et nos trois rois mages Calcium, Magnésium et Potassium.

Non, ce que j'avais de plus grave, c'est que j'avais attrapé la trentaine. Après mise en quarantaine, ca va mieux. J'ai fait ma crise d'ado avec 10 ans de retard mais je deviens un adulte. J'ai d'ailleurs pris 13 kilos en un mois, ce qui a pour effet de ne plus me faire prendre pour un gamin de 15 ans par la plupart des gens.


Enfin voila, je vais tenter de reprendre mes chroniques quotidiennes mais, ne m'en voulez pas, celle-ci sera courte car j'ai quand même deux mois et demi de paperasses et autres joyeusetés à rattrapper.


Meilleurs noeuds à tous et surtout à celles et ceux qui, dans cette fin d'année difficile, m'ont témoigné leur soutien.

LOVE IS ALL.

Jérémie.

13 octobre 2004

Message rapide et sans image...

Oui, bon, on est le 13, ça fait 5 jours que je n'ai rien publié. Puissiez-vous me pardonner, je suis à Lyon chez ma mère, et trouver une connexion n'est pas chose aisée. Bref, de mon 56 K, je me dépêche de vous poster ce petit mot. Je reviens dimanche, je vous raconterai, promis. Help yourself. Jérémie.
8 octobre 2004

Ben voyons...

 

J'adore (Anonyme).

D'abord, parce qu'elle est ravissante.

Je la trouve belle comme le jour.

 

De surcroît, pour peu qu'on gratte le vernis dont elle fait semblant de se parer, on trouve un diamant.

Un diamant brut, certes, qui demande à être taillé. Pourtant, c'est un vrai joyau.

 

Il y a peu, je l'ai invitée à dîner : on a mangé ensemble (c'était bon !), et après on est sorti.

Dans cette boîte de nuit, où la musique était mauvaise, on s'est affalé sur une banquette de méchant velours rouge, avec une coupe de Champagne.

J'avais sa tête contre la mienne, on faisait semblant de somnoler, je gratouillais sa paume avec mon index, et elle faisait pareil.

Oui, (Anonyme), je t'apprécie. Je pense même, à la réflexion, être un petit peu amoureux de toi.

Tu sais ce que j'en pense.

Peut-être, dans une autre vie…

 

8 octobre 2004

Bonjour tristesse...

 

Amour, où es-tu ?

 

Pourquoi m'as tu quitté pour me laisser là, nu et sans défense, seul parmi ces autres ?

Depuis tout ce temps, je ne dors plus ; je cherche en vain ta douceur et ta chaleur, j'ouvre les yeux, et tu n'es plus là.

 

J'ai froid sans toi. Comment font les autres ? Je ne sais pas vivre quand tu n'es pas là.

J'en ai à recevoir, mais tellement plus encore à donner.

 

C'est toi qui me donnes le goût de vivre, moi je ne m'aime pas assez.

J'ai passé toute la nuit à pleurer, parce tu es enfuie.

 

Tu reviendras, j'espère, au moment où je m'y attendrais le moins.

Mais fait vite, on n'a qu'une vie, et celle que je vis sans toi m'importe moins.

 

Allez, fini le spleen à deux balles, on se remet d'aplomb mon gars !!!!

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 > >>
Publicité